Educ’Pop : les moments forts

Gazette Debout continue sa série spéciale Education populaire, avec aujourd’hui, le récit des moments forts vécus par les membres de la commission. 

Debout Éducation Populaire est une aventure humaine hors norme. Chaque journée est comme une première, on ne sait pas ce qui nous attend. C’est un peu comme lorsque vous partez en colonie de vacances, vous vivez des émotions très fortes très vites. Rares sont les moments où nous en sommes ressortis déçus, au pire on se disait : ça c’est trop bien passé. Pourtant tout n’a pas été rose, mais ce qui était positif prenait souvent le dessus sur ce qui avait été moins bien.

Ce qui nous a marqué ce sont ces petits riens, ces sourires, ces tapes amicales sur l’épaule, ces mercis, ces félicitations de la part d’inconnus. C’est difficile de mettre des mots sur tout ça, ce sont des ressentis, cela restera à jamais en nous, peu importe ce qu’il se passera ensuite.
Des moments forts nous en avons vécu beaucoup et s’il faut en sortir du lot, nous citerons le débat sur la prostitution humaniste et l’intervention sur l’histoire des prisons pour jeunes. Nous avons fait des choses improbables comme peindre sur la place avec de l’eau. Nous avons eu aussi ces moments où nous avions du mal à contenir nos larmes comme lorsque nous avons fait intervenir 2 migrants de Stalingrad, ou cette parole libre improvisée lors des commémorations du 13 novembre. À contrario beaucoup de sourires lors de nos ateliers peintures où les enfants se précipitent sans se poser de questions, ou l’atelier participatif où chacun.e devait écrire sa journée idéale.

La Boîte à Questions

Depuis le mois de mai, nous proposons un créneau hebdomadaire appelé « La Boîte à Questions», durant lequel les personnes présentes débattent autour d’une question déposée anonymement dans une boîte, sans faire appel à un/e expert/e pour y répondre. C’est un franc succès qui nous permet d’éprouver la façon dont les connaissances échangées visent non pas un but utilitaire mais à satisfaire une curiosité, un enrichissement interne, un déplacement de son point de vue. Une méthode qui s’est également avérée utile pour combler l’absence d’intervenant sur un créneau et permettre au débat d’émerger.

Les questions traitées ont par exemple porté sur des thèmes tels que :

« Expliquer, est-ce garder le pouvoir ? » ;
« La persistance des gouvernements dictatoriaux dans le monde » ;
« Quand on aide, est-ce plus pour soi ou pour les autres ? » ;
« Comment rassembler l’humanité dans [sic] un seul drapeau commun contre le néo-libéralisme ? » ;
« Un revenu égal et juste (salaire, retraite, refonte des prestations sociales…) pour tous, qu’en pensez vous ? » ;
« Le pacifisme est-il une solution opérante ? ».

On s’aperçoit souvent que l’absence d’un intervenant principal permet une plus grande libération de la parole.

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