Bilan des commissions de Nuit Debout #12 : la démocratie sur la place

Près d’une centaine de commissions ont vu le jour à Nuit Debout. Certaines plus éphémères que d’autres. Après quatre mois de luttes et d’occupation de la place de la République, Gazette Debout a demandé aux plus actives de dresser un premier bilan de leur action et d’envisager la saison 2. Aujourd’hui : la démocratie sur la place.

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Les 100 jours d’occupation de la République par Nuit Debout

A l’image de la place, les membres de la commission ne sont pas, ou rarement, d’accord entre eux. Ainsi en va t il de ce bilan, rédigé à 8 mains. Dès les débuts de Nuit Debout, la com Dslp (Démocratie sur la place) a répondu au besoin d’organisation et de modération des assemblées. Acrobates en devenir, la commission et ses membres ont appris à jongler entre deux fonctions principales : assurer et mettre en place les outils permettant un échange ouvert en assemblée, et développer outils et réflexions autour des sujets de la démocratie. Sous la pluie, sous le vent glacial, sous la neige ou le soleil ardent, la com Dslp s’est rassemblée tous les jours sur la place de 16h à 18h, puis de 17h à 19h durant 4 mois. Il y a aujourd’hui 10 actif.ve.s. et une trentaine de régulier.ère.s et quelques centaines de membres. Au delà, de nombreuses personnes ont participé à la commission, ont enrichi le débat d’une expérience, d’un témoignage, point de vue ou d’une opposition.

– Quelles sont les grandes thématiques sur lesquelles vous avez travaillé ? D’un côté plutôt théorique, sur la mise en place d’un cadre démocratique, visant à l’expression de tous et toutes, des points de vus convergents comme divergents. Un cadre permettant de faire vivre la « conflictualité » intrinsèque au débat politique, tentant d’en écarter toute polémique creuse. L’expression de la contradiction de manière constructive, les conflits, l’inclusivité, la modération, le vote, le tirage au sort, la prise de décision informée, la parité de parole hommes/femmes, l’équilibre information/création et la transmission des savoirs, etc. sont autant de thèmes sur lesquels nous avons travaillé. La commission s’est occupée de donner sens aux enjeux démocratiques de Nuit Debout République, à ses positions et aspirations multiples, se risquant même à la doter d’un processus de décision, connu sous le nom de « processus de vote » (dans la nuit, tous les chats sont gris). De l’autre côté, plus pragmatique, la thématique du matériel, et la chasse aux caves, à des fins de stockage, fut une contrainte constante. Mais qui a les clefs, combien de doubles ? Peut-on faire un duplex avec ce logiciel-ci ? Enregistrer cela ? Une thématique récurrente et qui soulève l’inévitable dimension logistique de mouvements d’une ampleur comme NuitDebout. Nous avons perdu beaucoup de temps à cause de ces problèmes logistiques, qui nous ont éloigné de sujets politiques, sans nous rendre compte parfois que ces questions de matériel l’étaient elles aussi. Avoir un mégaphone enfermé dans une cave, avec une seule clé, devient politique. Le laisser libre cependant nous en a fait perdre de nombreux. Pour le futur, nous devrons trouver d’autres manières. La météo s’est par ailleurs imposée comme un autre souci récurrent, notamment en avril et mai lors de nos moussons parisiennes. Enfin et surtout, nous nous sommes débbattu.e.s avec les questions relatives à l’horizontalité au sein de la commission -transparence, diffusion de l’information, choix des outils de communication en groupe et leur effets pernicieux.

Ceci n"est pas une démocratie
Nuit Debout Caen / DR

– Quels sont les projets qui ont abouti ? Avec toujours en tête l’idée de faciliter l’expression, le débat et la mise en place d’un système équitable sur la place avec une économie de moyens, nous avons pu expérimenter, développer et nous réapproprier un certain nombre d’outils et méthodes. En passant par la com dslp, une cinquantaine de personnes ont pu être « formées » sur le tas à la modération. Cette formation brève permettait à des Nuitdeboutistes n’ayant encore jamais modéré de se lancer et de proposer leur style de modération en gardant les quelques bases communes aux Assemblées Debout. Nous avons ensuite testé des formations plus poussées dans l’après-midi mais celles ci ont rencontré peu de motivé.es. Par la suite, nous avons aidé les commissions qui le souhaitaient à intervenir au mieux en assemblée. Format, durée, modalités, ces paramètres sont devenus de plus en plus fluides avec l’expérience de la commission – petit groupe ayant accumulé et développé des outils, une méthode ou du moins une certaine expérience sur l’organisation et la modération/animation d’assemblées – pour adapter le cadre au contenu et non l’inverse… Ces assemblées ont permis entre autres la construction de débats ciblés, parfois plus difficiles à mener en assemblée de parole libre (ancienne AG).

Nos outils indispensables, les effigies et les pratiques :

– un mégaphone, tout ce dont il y a besoin pour lancer une assemblée.

– l’affiche des signes de l’assemblée améliorée et complétée au fil du temps, notamment du signe « propos sexiste, homophobes, racistes ».

– une manière de débattre et des gestes

– une table pliable pour la mixette de la sono

– une sono

– une petite fiche récapitulative des signes et rappels à faire pour lancer une assemblée. Essentielle pour s’assurer que toutes les personnes présentent connaissent les « règles du jeu » qui leur permettent de s’intégrer dans les discussions en cours.

– un petit chariot pour transporter tout ce matériel à la cave, à pied, tout ça sans utiliser d’essence et polluer la biodiversité parisienne

– quelques cordes (7) et une bâche pour assemblées en cas de pluie

– une camionnette, une cave ou une entrée (soit un espace de stockage)

Ce que nous avons aussi fait, seuls ou avec d’autres commissions :

– une trame d’assemblée et kit

– une assemblée devant l’assemblée nationale

– une assemblée de célébration et témoignages du 100 Mars

– une assemblée musicale debout

– une trame d’assemblée de coordination, pour préparer le futur, faciliter la rencontre des différentes commissions…

– Le processus de vote

– les week end thématiques d’été

– la chanson des signes, des manières de modérer, selon les assemblées, selon la modératrice ou le modérateur et la nature de l’assemblée (paroles disponibles dans le Cahier de Vacances Debout).

– un appel à quitter le village institutionnel pour 2017.

Signe de l’immense attente que représente une assemblée démocratique, la commission dslp a en permanence été critiquée et s’est adaptée à chacune de ces remarques quand elles étaient constructives. Si au départ, l’insatisfaction est venue de la présence d’une modération – Censure, contrôle ! ont hurlé certains – elle s’est ensuite portée tour à tour sur la manière d’intégrer des paroles d’experts au milieu des débats, la présence trop régulière de certain.es.s modérat.rices.eurs autant que l’amateurisme des modérat.rices.eurs d’un soir, le manque d’annonces, la place de certaines informations et la proportion qu’il devrait y avoir entre débats et parole libre, etc. Si ces critiques n’ont pas toujours été simples à intégrer et faire co-habiter, elles ont toujours fait avancer la commission et l’assemblée, restée vivante au sein du mouvement et de ses changements.

Témoignage d’un membre de la commission sur le processus de vote :

« Le démon du vote : Ma première interaction avec DSLP a pris la forme d’une controverse disons musclée, et pour occasion un problème de vote. A l’époque j’étais membre d’une toute autre commission (communication, sous groupe « communiqué de presse »). Nous venions de soumettre au vote, trois soirs d’affilée, le caractère impératif de notre mandat, puis son contenu, et encore le protocole d’établissement d’un communiqué, puis un premier sujet méritant communiqué. Le soir où nous devions soumettre au vote un premier communiqué, j’arrive en retard et trouve le principal référent de la sous-commission sur le point d’en venir aux mains avec la responsable de la modération : au moment du vote, elle avait annoncé que l’assemblée n’était plus décisionnelle. Dans l’urgence, j’ai évité d’argumenter sur le principe (où a été prise la décision que l’assemblée ne serait plus décisionnelle et qui a rendu cette instance là décisionnelle ?) et me suis rabattu sur une argumentation purement pragmatique (on peut toujours refuser d’appeler ça décisionnel, qui peut empêcher les gens qui sont ici de prendre des décisions ? comment une commission à mandat impératif peut elle fonctionner sans impératif ?) comme je l’aurai fait trop souvent à mon goût dans ce mouvement et dans DSLP en particulier. Le résultat immédiat en fût que nous inaugurâmes la procédure dite du « vote de validation », à plus long terme que j’intégrerai définitivement DSLP au moment où il y sera discuté d’un processus de vote censé amener une Assemblée décisionnelle, cette fois incontestablement (j’y avais mis les pieds comme infiltré d’une autre commission, mais ceci est une autre histoire). Je dois avouer que la discussion d’un processus de vote « impeccable », garanti 100% « sans tromperie, sans manipulation » a passablement accablé le freudien que je suis (« sans tromperie et sans manip c’est à dire sans inconscient ni érotisme, tu parles ! »). Mais ça a été aussi pour moi l’occasion de découvrir des gens dévoués, enthousiastes, inventifs et adeptes des raisonnements à plusieurs bandes, j’ai donc rejoins leur bande. Quant au processus de vote « sans tache », il aura bien entendu suscité la débandade des organisateurs comme des participants. 🙂 »

Galerie de Stephane Burlot
Assemblée Générale, 8 mai / Stéphane Burlot / DR

– Avez-vous déjà prévu des actions pour la rentrée ? Le projet « Debout à Vélo » est lancé pour mi août – du 14 au 24 août, une ville par jour, une assemblée par jour – où une partie de la com démocratie se lance à la rencontre des Nuits Debout du sud de la France, de Toulouse à Marseille pour partager des/nos/leurs expériences et aller à la rencontre de celles et ceux qui ne connaîtraient pas Nuit Debout. Si vous vouliez nous rejoindre, nous aider, ou que l’on se rencontre en route contactez-nous ! A la rentrée, la commission démocratie sur la place prévoit de poursuivre ses réunions de commissions et l’aide à l’installation des assemblées selon les besoins du mouvement. Des assemblées thématiques avec débats, conférences, projections, etc. sont également en préparation. Un système d’échange, ou système monétaire Nuit Debout est aussi en cours de préparation pour expérimentation. Une vision « extendue » de la démocratie – à l’heure où un achat, un échange de monnaie a souvent plus de poids qu’une voix dans une urne (une unité de monnaie = un vote pour une forme de société ?) – en commun avec la commission monnaie debout. Le format et la nature des assemblées devrait également probablement bouger. Et les retours de Debout à Vélo !

– En quoi Nuit Debout vous a aidé à mieux faire connaître votre combat ? Ce qui nous a rassemblé tout ce temps est la volonté commune de penser ensemble et monter chaque jour – ou mieux de donner les outils – un espace où la voix de toutes et tous, mais plus spécialement celle des minorités et des oppressé.es.s puisse être écoutée et accueillie. Un espace malléable, d’écoute bienveillante, d’actions, de témoignages, de débats constructifs ou encore d’informations. En somme, penser les différentes formes que peuvent prendre une assemblée pour ne pas rester dans le « par défaut » et tenter de trouver un équilibre entre cadre trop étroit pour l’expression ouverte, convaincante et/ou libre et cadre inexistant où se reproduisent les schémas de domination. Commission à la fois au service de l’assemblée et du mouvement, et espace de débats thématiques, nous avons pu y créer collectivement les outils qui visaient à cette forme de suppression des inégalités, du moins en temps de parole et d’écoute. S’agissant d’outils, ils ont l’avantage de pouvoir être réutilisés par tou.te.s et partout, réadaptés et améliorés, et donc accompagner potentiellement autant de luttes, sociales, politiques, écologiques, jeunes, antiraciales, féministes que celles présentes dans cette convergence. Certain.es.s ont vu en cette commission un espace pour repenser la démocratie ou les modes de distribution du pouvoir et des décisions via des expérimentations à petite échelle sur la place. D’autres y ont vu l’espace de rétablissement des égalités, de suppression d’un système pyramidal et conditionné et un levier pour leur luttes. D’autres enfin l’ont rejoint pour assurer la tenue des assemblées, et faire naître des outils de décisions en commun. Dslp a aussi finalement œuvré à la création d’une culture commune de débats qui n’existait pas auparavant entre des inconnus aujourd’hui Nuitdeboutistes. La démocratie naît parce que les membres des assemblées et commissions se parlent, débattent et avancent ensemble pour construire l’avenir.

– Que retiendrez vous de ces 100 jours d’occupation sur la place ? Que l’horizontalité ne peut être totale ; sitôt la verticalité chassée, elle revient par la fenêtre. Que seul le monopole de l’une ou de l’autre est fatal. Que les gardes-fous et contre-pouvoirs ne sont pas choses faciles à mettre en place. Que les plus riches élans peuvent se perdre sous les contraintes techniques (très subjectives d’ailleurs). Que l’une des meilleures façon de voir de nouvelles têtes est de rendre la sienne plus rare (quand on aime il faut partir). Qu’aucun de nous n’est indispensable mais que tou.te.s sont nécessaires à l’ouvrage, tantôt présent.e.s, tantôt absent.e.s. Que les décisions se prennent plutôt qu’on ne les prend. Que rien ne peut changer plus un monde qu’une idée. Que les plus chouettes idées s’élaborent à plusieurs. À nous asseoir debout. À dire nous. Que les idées sont dans l’air, qu’il en faut quelque(s) un(s) pour les attraper et les réaliser. Qu’éviter les monopoles, c’est distribuer, et permettre à de nouvelles formes d’émerger. Que pour faire évoluer une fonction ou un groupe, il faut trouver une manière pour que les gens sortent ou changent de rôle et d’habitude. Qu’il suffit parfois de faire confiance, de laisser les choses se faire et proposer un cadre simple et mobile. Que des outils de distribution du pouvoir et de prise de recul restent encore à trouver. Que nous avons pu expérimenter une forme de démocratie naissante. Que la parole des gens est sacrée, même si parfois elle nous donne la nausée. Notre commission a essuyé une violence qui n’est pas anodine. Plus d’un.e modérat.rice.eur a été verbalement attaqué.e et agressé.e et plusieurs ont même fini en larmes. Cette violence à disparu au fur et à mesure que les codes entraient dans les moeurs et notre identité, mais elle est constitutive de nos débuts. C’est parce qu’il fallait canaliser la colère et le déversement verbal qu’une modération s’est imposée et, comme tout arbitre, c’est contre elle que la violence s’est parfois retournée. Plus cela s’est calmé, plus on a pu écouter la parole et les idées des gens. Mais nous gardons en tête qu’à la rentrée, si beaucoup de nouvelles personnes arrivent, le phénomène reviendra sans doute. La violence contre tout événement ou groupe de personnes perçu comme une institution ou autorité, c’est tout un sujet et objet de questionnement omniprésent dans un mouvement sans tête ni chef. Et en une nuée de mots : apprendre à écouter, une multitudes de témoignages, les égos, le rapport à l’urgence par opposition au temps long, l’importance de la communication et son potentiel à créer des conflits non nécessaires lorsque elle est mal faite, les idées en l’air par opposition aux idées en action, la difficulté à changer les dominations même avec des codes et cadres consciemment pensés à ces fins. Ce n’est que le début. La libération des émotions et densité sensibles, la multiplicité des points de vue et vécus, l’illusion du consensus et le consensus mou, la non nécessité de prendre des décisions, le besoin et la nécessité de faire.

Manif 23 juin 01 Nuit Debout
Le cortège de Nuit Debout pendant la manifestation du 23 juin. Gazette Debout – DR

– Une anecdote qui vous est chère ?

Témoignage d’une Nuitdeboutiste : « La suppression des 2min de parole. Au début de Nuit Debout, le temps de parole en assemblée était limité à deux minutes dans l’objectif de permettre à un maximum de monde de s’exprimer. Repris de mouvements précédents, nous nous sommes vite renduscompte que cette limitation dans le temps était néfaste ou anti-constructive et incitait aux prises de paroles enflammées mais parfois ne permettant pas la construction d’une vraie discussion, de débats et de réflexions. À l’époque où les barnums étaient montés derrière l’assemblée pour protéger le matériel, on venait négocier en vain à l’oreille des facilitat.rices.eurs un temps de parole de 3, 4min au lieu de 2. Les futur.es.s preneur.es.s de parole nous montraient leur texte, venaient expliquer qu’il leur fallait absolument 2min de plus que tout le monde, que leur message était important et ne pouvait pas être réduit. Cette limitation en temps a conduit à tant de situations absurdes, parfois violentes, touchantes ou attristantes, frustrantes ou révoltantes, à la fois pour les personnes prenant la parole que pour l’équipe de modération, que nous avons finalement supprimé cette limitation, et le chronomètre qui allait avec, pour laisser plus de place à l’expression. D’un cadre figé nous sommes passés et avons appris à être collectivement alertes au sein d’un cadre souple et mouvant. Les assemblées et celles et ceux qui y participent ne s’en portent que mieux ! »

Témoignage d’un Nuitdeboutiste : « Le démon de la place quand le pouvoir est insaisissable développe l’obsession qu’il doit bien se trouver quelque part. Caché. Forcément. Entre le moment où ont échoué de façon répétée les tentatives par « ceux qui créent » d’organiser « ceux qui font » (oui il y a bien eu des gens pour s’intituler comme ça), à part à la bourse du travail et autres recoins isolés, et le moment où se sont mises en place les assemblées de coordination, Dslp a été perçu, avec plus ou moins de clarté et beaucoup de précipitations, comme « le » lieu où était discutée (voire décidée) l’organisation désirable (mais hélas pas désirant désirante ) de notre vie commune. Ce qui en a fait le réceptacle privilégié de ce genre de projections. « Démocratie qui fait du sur place », « Démagogie sur la place », « Démocratie des rapaces », les expressions fleuries n’auront pas manqué pour égrener les fantasmes d’un pouvoir séducteur, trop puissant ou en fait impuissant, mais enfin paternel. Les tentatives de rationalisation politique des dits fantasme en revanche, se seront avérées aussi expéditives que peu imaginatives: « la patronne de Démocratie est à L.O », « Dslp est le bras armé du PS (il y a eu quelques adeptes de la démonologie communiste, au début du mouvement), » Dslp est aux mains d’une secte « . Au pouvoir occulte, il faut adjoindre les désirs inavouables. DSLP a en effet été une source constante de l’équipe de modération des AG. L’équipe de modération, comme la team sérénité, a le malheur de représenter un des rares semblants d’autorité dans un mouvement qui aurait plutôt tendance à la faire disparaître, en tout cas à peu en faire spectacle. Le.la modérat.rice.eur a le malheur supplémentaire, à la manière d’un.e psychanalyste privé ou d’un.e pédagogue d’état, de représenter une certaine « neutralité ». C’est à dire d’amener un trouble certain. Qu’est-ce que c’est que ces gens qui prétendent ne pas vouloir imposer leurs désirs. Peuvent ils le désirer sincèrement. Éducateur pervers, agent d’une puissance étrangère… La vie de « deputy » de Dslp sous ce régime de projection est aussi romantique qu’harassante. Les plus sages ont opté pour l’ignorance plus ou moins feinte, d’autres ont appris à en rire. D’autres ont fini par se prendre pour d’authentiques sorciers et réclamer une commission Vaudou. Mais ceci est une autre histoire ». 

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Crédits photos:

  • 100jours_2_07: Nuit Debout / DR
  • Ceci n’est pas une démocratie: Nuit Debout Caen / DR
  • Assemblée Générale, 8 mai, République: Stephane Burlot
  • Manif 23 juin 01 Nuit Debout: Gazette Debout - DR
  • 100jours_2_13: Nuit Debout / DR

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