Revue de presse politique du 5 juillet #127Mars

REVUE DE PRESSE. Ce mardi 5 juillet, une nouvelle mobilisation anti-loi Travail est attendue dans la France entière en raison du retour du texte à l’Assemblée nationale. Les Français tiennent à se faire entendre, même si la menace du 49-3 est d’autant plus présente. Gazette Debout fait un petit tour de l’actualité.

La dernière manifestation de l’été

Ce mardi 5 juillet, une grande manifestation est prévue à Paris en raison du retour du texte à l’Assemblée nationale.  Le parcours est prévu entre la place d’Italie et Bastille. Tous les manifestants redoutent l’usage du 49-3. Lors d’une conférence de presse, Jean-Claude Mailly, le premier secrétaire de Force ouvrière (FO) a annoncé qu’il s’agirait de la dernière manifestation de l’été. Les syndicats ne comptent pas se reposer pour autant, et ce mercredi 6 juillet, ils prendront la parole au gymnase Japy (XIè arr.) pour parler de l’avenir. Sept organisations salariales seront ainsi présentes (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl). Jean-Claude Mailly tient tout de même à rassurer les militants et promet de ne pas « laisser tomber » la mobilisation. « Même si cette loi est votée, elle sera comme du chewing-gum qui colle aux chaussures du gouvernement. Nous ne laisserons pas tomber dans les semaines, les mois à venir. C’est au gouvernement de prendre ses responsabilités ».

Quel avenir pour l’article 2 ?

Le texte de la loi Travail est donc de retour à l’Assemblée. Interrogé par les journalistes du Monde, le ministre des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen assure que l’exécutif « ne dénaturera pas le projet », quitte à réutiliser le 49-3. « Le gouvernement en est à sa quatrième version, le texte a encore bougé ces derniers jours. Il n’est pas question de renoncer à la philosophie de son projet, principalement sur les accords d’entreprises qui sont un élément essentiel de la modernisation du dialogue social ».

Pour le moment, près de 500 amendements ont été déposés par les députés sur le seul article 2. Les parlementaires vont avoir du pain sur la planche car quelque 1100 amendements ont été déposés pour l’examen du texte en nouvelle lecture. Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale est clair quant à l’avenir du texte. Sur le plateau de « Politique matin » sur LCP lundi 4 juillet, il a expliqué qu’il « sera adopté définitivement » d’ici deux à trois semaines.

GAZETTE DEBOUT.

Crédits photos:

  • revue 5 juillet LCP: DR

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