Portraits de Streamers Debout – Sophia

STREAM DEBOUT – Gazette Debout vous dresse le portrait des Streamers Debout, ces reporters en herbe qui couvrent l’actualité de Nuit Debout sur Périscope, YouTube Live, Facebook Live et Bambuser. Aujourd’hui nous laissons la parole à Sophia, qui couvre l’actualité de Nuit Debout dans différentes villes européennes.

– Quel est ton nom (ou ton pseudo) ? Je m’appelle Sophia, je suis d’origine grecque et je vis en Ecosse, à Edimbourg.

– Quel est ton compte Twitter ? @sophia_lyc ou encore @NuitDGlasgow.

– Depuis quand suis-tu le mouvement ? J’ai pu suivre le développement de Nuit Debout dès la première nuit du 31Mars grâce au streameurs/ses français-es. Je trouve que le succès de Nuit Debout est très lié à l’utilisation du streaming, de Périscope avant tout. Je suis une streameuse passionnée et j’ai fait le premier streaming de NuitDebout London, le premier à Glasgow, et le premier à Edimbourg.

– Pourquoi avoir choisi de faire du streaming ? C’est un outil révolutionnaire parce qu’il nous permet de participer et de vivre l’expérience des événements qui se produisent dans d’autres endroits du globe. J’ai également travaillé avec Independence Live, un groupe semblable à Stream Debout qui se trouve en Ecosse. Nous l’avons notamment utilisé pour des streamings sur l’Indépendence de l’Ecosse. J’utilise le streaming depuis la fin des années 1990 pour des projets artistiques (par exemple le projet City Glimpses). Je préfère travailler avec Bambuser car les comptes sont gratuits et les archives permanentes, et je n’ai jamais eu de problèmes de dossiers corrompus.

– Un moment émouvant ? Quand j’ai vu #NuitDeboutLondon naître à l’intérieur
d’une manifestation anti-austérité face à la maison du Premier Ministre. Les NuitDeboutistes sont sorti de la foule avec leur mégaphone et ont demandé aux gens de se rassembler. C’était très émouvant. Je pensais que la NuitDebout était quelque chose d’impossible au Royaume-Uni, et par cette nuit glaciale, elle est née sous mes yeux !

– Ton meilleur souvenir ? Quand, pendant l’après-midi du 8 mai, quelqu’un
m’a donné un mégaphone place de la République et m’a demandé de
traduire pendant un débat sur la grève transnationale. J’avais regardé des images de ces gens avec des mégaphones à Paris pendant des heures et des heures sur Périscope. Et voilà que moi aussi j’étais là avec un mégaphone à la main sous le soleil de Paris.

GAZETTE DEBOUT