« Ne demandez pas à Nuit Debout de ressembler à nos vieilles attentes »

TRIBUNE – Nous publions ici un texte de Philippe Aigrain, animateur de la commission Poésie Debout, co-fondateur de La Quadrature du Net, essayiste et poète. Une réponse de Joachim Séné, écrivain, y fait suite, ainsi que la réaction de Philippe Aigrain.

Ne demandez pas à Nuit Debout de ressembler à nos vieilles attentes

Il est toujours difficile de parler de l’intérieur de quelque chose qui est en train de se faire, de s’inventer, d’errer et de trouver plusieurs chemins, de se diviser et de se trouver. Surtout qu’on sait que ce quelque chose est fait de dizaines de milliers d’unes et d’uns qui chacun apportent une pièce singulière au puzzle. Mais progressivement, au-delà du ressenti immédiat, il devient possible de formuler quelques hypothèses qui sont aussi des choix à défendre. Ne perdons pas trop de temps à contempler les nombreux commentateurs médiatiques ou intellectuels incapables de saisir un mouvement où le plus important de ce qui se passe tient dans des conversations sans micro, projetant les hypothèses les plus absurdes sur le devenir de Nuit Debout. À les voir se demander si elle (ce mouvement est féminin) va devenir un parti politique (Comme Podemos émergeant du mouvement des Indignés espagnols, disent-ils, montrant ainsi qu’ils ignorent l’alchimie complexe du mouvement du 15 mai, de PartidoX et X-net, des alliances en común).

Et non, Nuit Debout ne deviendra pas non plus un mouvement insurrectionnel révolutionnaire, même si oui, enfin l’oligarchie sent que pourraient se dresser contre elle des forces significatives, et devient encore plus violente, de plus en plus brutale, dans les mots comme dans les actes. Et pour le malheur de ceux qui appellent depuis 40 ans à la grève générale chaque fois qu’un semblant de mouvement social apparaît, oui, les nouveaux types de travailleurs mettront encore longtemps à construire leurs collectifs, même s’il est immensément important qu’ils fassent ces jours-ci quelques pas dans cette direction.

Manif 1 mai (08)
Photo Francis Azevedo

Est-ce un échec de Nuit Debout ? Pas une seconde.

Car ce que fait Nuit Debout, c’est construire l’embryon, le noyau d’une nouvelle forme de citoyenneté, réunissant les exigences sociales, écologiques et culturelles, utilisant les moyens numériques (et progressant rapidement sur ce plan) en association avec l’occupation de cet espace physique dont on mesure à cette occasion à quel point il échappait au commun. Cette nouvelle forme de citoyenneté mobilise des jeunes comme le faisaient déjà des mouvements thématiques, mais c’est un changement profond qu’ils ne soient pas seulement fédérés, mais bien fondus en un alliage.

Et ces jeunes sont, j’en témoigne, accueillants, presque avec une tendresse moqueuse, envers les plus âgés, à condition qu’ils y viennent pour aider avec écoute, propositions et outils. Il y a certaines tensions internes à Nuit Debout qui sont fécondes : celle entre exister et agir, en particulier. Aussi paradoxal que cela puisse paraître à ceux que l’absence de perspectives d’action contre des pouvoirs distants et difficiles à atteindre a démoralisés année après année, je crois que dans ce moment que nous vivons, exister, se reconnaître, partager des savoirs, s’exprimer par tous les moyens, forger les mots qui démontent les pouvoirs, permettre à chacun de les faire siens, c’est agir. Donc venez-y, en être, en silence ou en conversations, y apporter votre regard et votre écoute et porter partout ce qui s’y passe, à savoir la révélation que l’obscénité d’un monde qui poursuit les lanceurs d’alerte et protège les politiques criminelles ne tient qu’à notre consentement. Mais ils continuent dites-vous, il faut les en empêcher. Bien sûr, ils continuent, mais ne sentez-vous pas qu’ils savent déjà que c’est condamné, qu’ils guettent nos faux-pas pour continuer autrement ?

Commission
Commission

Non, Nuit Debout n’a pas franchi les barrières sociales et culturelles, et même à travers sa diffusion géographique qui progresse vite, elle se heurte aux barrières invisibles entre populations. Mais là où 40 ans d’action sociale et urbaine n’ont pu les dépasser, quel chemin déjà ! Ce noyau fragile, chérissons-le, aidons le à grandir, laissons-le mûrir sa propre identité. Amenons-y ce que nous avons construit dans nos pratiques de toutes sortes. Protégeons-le contre ceux qui l’attaquent, les fascistes qui voient déjà le monopole de la colère des délaissés leur échapper, les rentiers du politique et ceux qu’ils servent, prêts à tout pour sauver le système post-démocratique. Mais aussi ceux qui veulent de l’intérieur le rabattre sur d’autres identités. Nuit Debout n’est qu’une composante d’un futur écosystème qui renouvellera le politique. Mais c’est le terreau des futurs. Et on verra bien lesquels.

Rêve général
Rêve général

Fragment d’un débat en cours

– Réponse de Joachim Séné –

Depuis plusieurs jours je n’arrive pas à cerner ce qui me gêne dans Nuit Debout, et c’est toujours ennuyeux de critiquer quelque chose d’aussi neuf et — le mot fut prononcé aux débuts — révolutionnaire. Il y a un parfum de révolution (j’ai utilisé le mot), dans la parole libre qui occupe l’espace, dans la volonté d’en finir avec la culture du profit, dans l’engouement que ça génère. Peut-être aussi que rien ne me gêne, et que c’est ça qui m’ennuie.

Oui, pourquoi critiquer quelque chose de si nouveau et libre, qui fait même grogner l’oligarchie ? C’est plutôt bon signe, ça, mais en même temps, il y a quelque chose — une intuition que j’ai, qui me vient de ceux qui ont lancé le mouvement, autour de Ruffin, Lordon, le DAL et autres associations qui mènent des « actions » pour régler des problèmes locaux, qui font un travail formidable (encore que je reproche au DAL d’avoir par le passé mis en danger des familles de sans-papiers) et efficace, mais qui, comme l’humanitaire, se situent hors du plan politique, et sans intention de renverser quoi que ce soit; mon intuition se situe dans ce que tu qualifies d’absurde au début de ton texte : qu’un parti va naître de ça. Ça me semble inévitable, après l’incroyable agora qui a lieu (Et malgré le nombre encore faible de participants car si l’on compare avec les printemps arabes, y a-t-il vraiment tant de monde que ça ?) et afin de porter cette parole neuve, un parti va naître, au moins pour les législatives 2017, parce qu’on ne fait pas de coup d’État et parce qu’il faut gagner une légitimité pour pouvoir changer quelque chose en restant plus ou moins dans le cadre. Cela dit, on s’en fiche, qu’un parti naisse ou pas ? Intuition que c’est au programme d’au moins certains des initiateurs depuis le début, un parti basé sur ces AG en plein air, mais ce n’est qu’une intuition, et puis on s’en moque peut-être vu ce qui peut se construire en dehors de ça, sauf si ceci sape cela.

Paname
Paname

Quant à changer quoi et comment… à propos de « nos vieilles illusions » qui depuis 40 ans « ne marchent pas », échouent : je ne pense pas que ce soient ces illusions qui échouent, mais ce contre quoi elles combattent qui gagne.

Alors peut-être que les structures d’engagement doivent changer, c’était peut-être ça la raison de l’échec, mais il faudrait souligner le rôle des appareils dans les défaites syndicales, ou fausses-victoires – les structures réactionnaires à l’œuvre sont écrasantes. Parce qu’un « accord a été conclu », parce que « le mouvement s’essouffle », c’est à dire parce que les directions syndicales acceptent, bloquent le mouvement de la base, parce qu’en même temps les manifs sont réprimées dans la violence, parce que le rapport de force est tel que les travailleurs n’en peuvent plus et laissent tomber — non pas qu’ils abandonnent car ils reviennent à la charge, et ainsi de suite, et l’épuisement vient des coups combinés des appareils et de l’Etat. Un accord signé est souvent à double tranchant, il y a quelque chose d’arraché, un abandon du projet de loi quelquefois, mais trop souvent c’est sauver les meubles et toujours perdre quelque chose, et finalement renforcer l’adversaire.

Si Nuit Debout arrive pour dire qu’on ne veut plus négocier, qu’on ne veut plus simplement sauver les meubles de la catastrophe (le capitalisme) en cours, alors il ne faudrait pas traiter les luttes des 40 dernières années de « vieilles illusions », parce qu’au fond le but est le même : que cesse l’exploitation par le capital de la force de travail ! Désolé de sonner marxiste mais comment le dire autrement ? On peut dire « finance » à la place, ça sonne plus moderne ? Je ne sais pas. Les usines existent encore, ici et partout dans le monde. Il se peut que réinventer l’eau chaude mène à produire de l’eau chaude, ce qui est déjà un exploit quand aujourd’hui le robinet de la démocratie coule froid — chez nous — et glacé pas si loin, ici ou ailleurs, ici surtout et sous le regard approbateur de nos dirigeants — ces mêmes dirigeants qu’on ne sait pas trop comment mettre dehors autrement qu’en jouant avec la règle du jeu qu’ils ont fixée; peut-être qu’un jour le mouvement sera débordé, et que les nombreux citoyens impliqués voudront faire plus qu’améliorer par actions locales et successives ?

indignez-vous

Comment renverser le rapport de force sans bloquer l’économie ? Comment se faire entendre sans nuire à ce que, précisément, la Nuit Debout décrie : la finance, le tout-pour-le-profit, bref le pouvoir actuel ? Pourquoi la grève générale serait-elle un outil dépassé ? Je ne me souviens pas qu’il y ait eu tant d’appels que ça, depuis 40 ans, comme tu le dis. Par exemple en 2005, à Marseille, pendant la réforme des retraites, Blondel et Thibault sont ensemble à une tribune et soudain depuis la foule monte ce mot, contraire au « mot d’ordre » validé par les appareils : « grève générale ! » Repris sans faiblir, il monte, scandé — grève générale ! grève générale ! — et les deux chefs (élus ?) à la tribune ne font rien, ne reprennent pas le mot d’ordre que chaque syndiqué ce jour-là, dans toute la France, avait au bout du poing. La responsabilité de ces deux-là dans cette réforme… (Ce vent de contestation interne aux syndicats avait déjà soufflé la même année dans la CGT pour pousser l’appareil à appeler à voter Non au référendum pour le TCE, là, c’était passé, la démocratie étant remontée naturellement de la base au sommet. À peine deux ans plus tard, la CGT réformait le mode de cotisation, les cotisations n’étant plus centralisées de manière fédérale, mais de manière nationale puis redistribuées, soumettant structurellement la base au sommet… Le combat est partout)

Faut-il ne bloquer que l’économie ? Pendant la Nuit Debout, la production continue, l’économie tourne, mais pas seulement, le parlement continue de légiférer, les directives sont votées à Strasbourg, tout ça fonctionne très bien. On ne peut pas l’arrêter, parce que le nombre de votants, malgré les abstentions et quoi qu’on en dise, reste ce qui fait de ce système qu’il est légitime — et puis on ne peut pas empêcher qu’une réforme de progrès social par hasard soit votée — et c’est sa force, il s’impose comme légitime, avec toutes ces élections, tout ce temps qu’il passe à parler, et nous à écouter, et avec tout ce qu’il a de nécessaire parce qu’on est en vie et qu’on mange encore à notre faim (malgré les pesticides et les OGM) et qu’il ne faut pas arracher la chemise des patrons. Oui, cette légitimité qu’il faut gagner, via les élections telles qu’elles existent, et il faut un parti pour s’y présenter (ou une structure d’organisation qu’on pourrait hypocritement ne pas appeler « parti ») — mais ça ne suffit pas et je te rejoins sur ce point : venir et participer, en nombre, faire sauter les barrières une à une, réinventer une forme, remplacer le temps de parole du système par une autre parole, occuper l’espace par les forums, AG, universités ouvertes, voir venir.

Un autre monde est possible


Réponse de Philippe Aigrain

Merci Joachim d’avoir ouvert ce débat que je poursuis ici parce qu’on ne va pas obliger nos lecteurs à faire la navette entre nos deux sites. Levons d’abord deux possibles incompréhensions dont je suis responsable. Dans mon titre, j’aurais dû écrire « nos vieilles attentes » et pas « nos vieilles illusions ». Mais l’important, c’est le « nos ». Ce que je critique, c’est aussi en moi, pas un regard du dehors de quelqu’un qui saurait mieux. Donc avertissement, tout ce qui suit est de la réflexion fragile à ciel ouvert, bonne pour la démolition critique, mais gentiment s’il vous plaît.

Passons au fond. C’est en trois temps. Comme toi, je crois qu’il faudra bien que les mouvements sociaux se dotent de formes d’action qui font du mal aux ressorts mêmes du système qu’ils combattent. Je suis aussi persuadé que cela passe par des formes d’action collective qui seront une sorte d’équivalent contemporain des actions collectives des travailleurs industriels pendant plus d’un siècle. Je crois aussi qu’il apparaîtra de nouvelles organisations politiques visant la prise de pouvoir par les élections, aussi bloquées soient-elles dans l’édifice institutionnel et électoral français. Et je pense qu’il y a un truc que Nuit Debout fait qui est important pour ce qu’on va traverser, c’est apprendre à grande vitesse comment on s’organise pour survivre et construire des trucs en temps et contextes hostiles

Une fois qu’on a dit ça, les vraies questions ne font que s’ouvrir :
- Quels sont les objets sur lesquels les actions collectives peuvent s’exercer et qui sont leurs acteurs possibles ?
- Quelles relations peuvent s’établir entre les actions citoyennes et les organisations politiques à visée de prise et exercice des pouvoirs ?
- Comment pérennise-t-on les savoir-faire des actions horizontales ?

1. L’action collective

D’abord, mais c’est secondaire, je maintiens que depuis des dizaines d’années, chaque fois qu’il y a un frémissement de mouvements sociaux, certains crient « grève générale reconductible » et le bilan de cette répétition est celui d’une immense usure de l’action collective. La création de la commission « Grève générale » (où beaucoup de participants étaient simplement préoccupés de « rallier » les travailleurs), le lancement des mots d’ordre de grève à partir du 28 avril dans les réunions à la Bourse du Travail organisées avec Fakir sont un nouvel épisode de cette répétition.

Où est le problème ? Pas dans la volonté de « bloquer le système ». Mais dans le fait que tel quel, ça va foirer et user encore plus. Foirer à cause de la non-prise en compte des transformations de l’organisation de la production et de la consommation et ses conséquences sur la vie des gens. Et là, il faut être non pas moins mais beaucoup plus marxiste que ceux qui font comme si on était à l’âge industriel tel qu’il a existé jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale. Je te jure que si Marx revenait, il remettrait tout ça à plat. Mais on n’a pas besoin qu’il revienne, il y a des gens qui y travaillent depuis longtemps.

Où sont les travailleurs collectifs « classiques » aujourd’hui dans un pays comme la France ? Bien sûr, il en reste dans des entreprises manufacturières sous pression terrible des délocalisations et fermetures boursières. Mais pour l’essentiel, c’est dans ce qui reste des services publics et de certaines entreprises hier publiques – et encore, seulement lorsque leur réorganisation manageriale n’a pas encore exercé tous ses effets. C’est comme ça qu’on a épuisé les cheminots (et la bonne volonté des usagers à leur égard), les enseignants (un vrai désastre moral), les personnels hospitaliers, etc dans des luttes longues et perdues. Si on bloque l’éducation, la santé publique et les transports en commun (sauf les liaisons internationales en TGV), ça va faire du mal à qui ? A l’oligarchie, à l’industrie du luxe et celle des énergies fossiles, au complexe militaro-industriel et aux médias post-démocratiques ? Non, ça fera du mal à ceux-là mêmes qui ont le couvercle pressé sur la tête et qui essayent de survivre quand même décemment. Là, désolé, mais quand Alternatiba bloque une conférence de foreurs en eau profonde, ils visent mieux, même si c’est un petit morceau du puzzle.

Mais surtout, dans le capitalisme bureaucratique achevé que décrit David Graeber, dans la perfusion forcée de boosters de libido consommatrice malade que décrit Stiegler, ce sont de nouvelles cibles que doit viser la « rêve générale ». Il faut expérimenter plein de trucs plutôt que d’en appeler à la grande répétition. La grève des tableurs et autres formulaires. Mais attention ça va faire mal, y compris là on voudrait pas. Donc, il faut bien cibler. Les actions sur le versant consommation, mais super dures à coordonner car il n’y a pas de consommateur collectif, donc l’individu qui sélectionne ses produits bio de proximité ou qui, comme aux États-Unis, refuse de consommer dans une franchise de grande société (là-bas tu peux parfois tourner longtemps avant de trouver de quoi bouffer, si tu pratiques), ce même individu va se ruer l’instant d’après sur des produits pas chers manufacturés par des esclaves modernes à l’autre bout du monde mais bien packagés. De là à conclure que ça ne marche pas, il y a un pas qu’il ne faut surtout pas faire. 3% de moins et le système souffre vraiment.

2. Actions sociétales et organisations politiques

Ce que je retire comme enseignements de ce qui s’est passé (et se passe encore) en Grèce et en Espagne, c’est la possibilité que n’émergent des organisations politiques significatives, imparfaites, mais porteuses d’espoirs réels pour un temps, que sur un fond d’actions sociétales indépendantes d’elles et négociant leur soutien temporaire. Rien n’aurait pu se passer sans les structures de solidarité fédérées par Solidarité pour Tous en Grèce, les divers mouvements locaux et thématiques en Espagne (que je mentionne dans une note du billet auquel tu as réagi). Et le mot clé, c’est « indépendantes ». S’il n’y a pas ce tissu de terrain ou s’il est sous contrôle des organisations politiques, on refera des Nouvelle Donne et des Partis pirates à répétition. Si, au contraire, le tissu existe, l’apparition de « porteurs politiques » se fera. Ils seront imparfaits comme partout, mêlant nouvelles figures et transfuges de l’ancien, sincères et opportunistes. Mais, parce que l’existence du tissu sociétal ne dépendra pas d’eux, on ne leur demandera pas d’être parfaits, juste de servir de porteurs visibles sur qui se rassembler à un instant donné.

3. L’organisation des actions horizontales

Parmi les commentateurs de Nuit Debout, certains croient que ce qui est important là-dedans, c’est le contenu de ce qui se dit au micro des AG, ou ce qu’en rapportent les médias. Eh bien non. C’est, d’une part, ce qui se passe dans la tête des gens autour (jamais facile de le savoir, mais il y a un truc qui s’appelle la conversation, et qui marche pas mal pour s’en faire une idée), et d’autre part tout ce qui s’organise comme coordination, mise en place et prise en main d’outils physiques et numériques. Ça ne vient pas de nulle part. Les gens qui le font ont acquis des savoir faire depuis des années dans divers contextes politiques, sociaux, culturels. Mais la pérennisation de ces capacités et des outils qui vont avec dans un contexte de transformation politique reste une question ouverte (autant que je sache).

Crédits photos:

  • Manif 1 mai (08): Francis Azevedo
  • Commission: Francis Azevedo
  • Rêve général: Gazette Debout
  • Paname: Floryan / DR
  • Indignez-vous: Flo
  • Un autre monde est possible: Nuit Debout
  • Tag « A la fin »: Gazette Debout

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