Poésie sur le mouvement citoyen

Nous arrivons
avec nos bâches nos mains levées
et la nouvelle constitution
Nous arrivons
des quatre coins du grand Paname
des faubourgs hameaux à la campagne
avec nos caisses et nos banderolles
N’ayez pas peur ou alors tremblez
mais laissez-nous une place une gare
un aéroport

Nous arrivons
l’irritation était dans l’air
le doute la défiance la morgue
longtemps nous vous avons laissé
autour du grand monopoly
car le travail vous le savez
occupe Mais non
aucune excuse

Nous l’occuperons
des terres de France à la Belgique
de Saragosse jusqu’à Berlin
c’est un seul bloc de chair et vite
les cellules grises se multiplient
pour un seul vote une cause un rêve

Nous arrivons
et déterrons
de vieilles pratiques coopératives
tous ces mots enfouis par vos soins
qui vous reviennent à la figure

Vous nous croyiez bien endormis
détrompez-vous c’est notre Nuit
Debout ! Pas de Grand Soir mais là
en plein mouvement
au mégaphone et sur la Toile
nous rejetons lois et commerces
vos fuites de capitaux privés

Nous arrivons
organisés
riches du commun qui se disperse
dans votre monde pas dans le nôtre
car vous voyez il est planté
sur cette place mais s’étendra
pour que personne ne le renverse.

Fabrizio