Les petits bobos de la Nuit Debout

Ils sont infirmiers, médecins, pharmaciens, aides-soignants, ou encore secouristes. Tous les soirs, ils soignent les « petits bobos » des participants de la Nuit Debout.

Leur mouvement s’est créé au départ pour soigner les blessures après des violences policières. Mais aujourd’hui, face à la demande, ils ont élargi leur champ d’action ; des coupures aux contusions, mais surtout les douloureux effets des bombes lacrymogènes.

Ils sont d’ailleurs en pleine préparation d’un protocole à suivre pour s’en protéger. « Le jus de citron est super efficace en prévention. Mais une fois que le mal est fait, il faut du sérum physiologique », rappelle Xavier l’un des bénévoles (prénom d’emprunt).

C’est également sous leur petite tente bleue que viennent échouer les gens un peu trop éméchés. Forcément toujours plus nombreux au fil de la nuit…

« On tente des les calmer comme on peut. Mais je pense que le week-end va être compliqué », remarque un autre bénévole.

Depuis le 31 mars dernier, date de la première Nuit Debout, plusieurs blessures graves sont à déplorer. Trois personnes notamment qui ont voulu jouer les funambules sur la statue qui trône au centre de la place. Et d’autres encore qui ont subi les violences policières.

Ces secouristes ne sont pour l’instant qu’une petite vingtaine à se relayer chaque soir de 17 heures à minuit. Une fois la tente démontée, certains volontaires partent en « maraude » sur la place.

Ceux qui veulent rejoindre l’équipe doivent posséder au minimum le brevet de secouriste PSC1. Et les dons de matériel : compresses, sérum physiologique, pansements, couvertures de survie, antiseptiques, sont les bienvenus (exceptés les médicaments).

Gazette Debout.

Crédits photos:

  • Aide soignant: Gazette Debout

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