« Changer le monde et surtout nous-mêmes »

Changer le monde et surtout nous-mêmes, pour moi c’est ça Nuit Debout.

Depuis mon premier jour le 31 mars, en touriste attiré par la lumière, et tout au long de mon parcours, de plus en plus impliqué et actif, je dirais que mon errance sur la place a consisté à chercher sans être trop pressé de trouver ; avec le plus de délicatesse possible vis-à-vis de tous, en imposant le moins possible quoi que ce soit, inquiet de reproduire mes comportements formatés, mes certitudes, mes convictions en les projetant aveuglément sur tout ce que je perçois des autres et de leurs discours. J’étais persuadé que pouvait naître ici une autre manière d’être à l’autre, de faire ensemble et de prendre en charge les affaires communes de la cité, par le partage, l’écoute, le collaboratif, sans discrimination aucune.

Artiste depuis l’enfance et donc plus ou moins marginal, après mon parcours engagé dans l’associatif scolaire, le militantisme politique, la gestion de « copropriété » (rare démocratie directe institutionnelle), la direction d’entreprise, l’action culturelle en milieu scolaire, la création artistique, je ne voulais ni décider pour les autres en les confortant dans leur désengagement et leur irresponsabilité, ni que l’on décide pour moi en acceptant les égotismes, les prises de profits et de pouvoir, ni surtout me confronter encore à la compétition et la concurrence avec l’autre, voire avec l’ambition qui nous mène aujourd’hui dans le mur si elle a pu permettre à l’humain, cet être nu, immature, et fragile d’en arriver là, dans un « univers impitoyable ».

Je savais pour ce faire que j’allais devoir perdre une partie de moi, de mes réflexes, de mes projections, remettre en question mes idéologies, mes a priori rassurants, aussi inquiétant que cela soit, et avec le plus de doutes possibles mais aussi avec le désir de permettre à autre chose d’advenir en m’ouvrant aux autres, si différents, si inconnus.

J’étais là pour m’informer auprès des autres et partager mes infos, me former avec eux, les entendre et me faire entendre d’eux sans restriction et agir ensemble selon de nouvelles démarches.

D’une part pour résister sans attendre à ce présent inacceptable, qui s’enroule de plus en plus violemment autour des individus en nous étouffant, résister, fort de la certitude qu’avec le plus grand nombre nous allions par-la même réinventer, réapprendre un futur décidé par nous-mêmes.

Si dans l’immédiat il fallait empêcher par exemple que mes enfants n’aient à supporter la régression sociale qu’on veut nous imposer et enrayer cette exploitation délirante de la vie, je tenais à préparer patiemment un autre comportement, une autre humanité plus respectueuse de notre environnement animal, végétal, et minéral en rassemblant nos différences pour leur épanouissement commun.

J’ai vite eu la certitude que nous avions les moyens de perturber ce présent inacceptable, comme nous avons su le faire, grâce entre autres à certains outils technologiques du numérique qui, dans sa nouveauté, n’a pas eu à supporter 6000 ans de formatage “patriarcho-capitaliste”, échappe en pirate au pouvoir des puissants, et dont l’anonymat de fait évite bien des dérives égotistes.

Si nous avons bien été cette touillette dans le café social qui a redonné goût à la lutte, nous sommes loin de rompre avec notre péché originel, qui nous a détournés de nous-mêmes, la pensée antropomorphe égotiste qui a fait la richesse de quelques-uns au détriment de l’humanité :  « la pensée, ce miracle de la matière que l’homme a détourné à son seul profit ». Si paradis il y a, il sera  ici et il est maintenant grand temps d’y travailler et de cesser de nous contenter d’une promesse qui nous fait accepter la misère ou nous porte aux pires horreurs.

Je sais pourtant que je ne verrai pas cet ailleurs, ce grand temps, cet « illud tempus » utopique qu’il nous faut rendre concret, et auquel il me faut néanmoins travailler avec patience, abnégation, opiniâtreté et exigence, mais avec le plus de cordialité, de joie, de partage, de plaisir possible, pour contredire cette misère, cette souffrance et ces états de lutte, de combat permanent, que l’on nous présente comme la seule perspective afin de bien nous maîtriser, nous exploiter, nous diviser en nous jetant les uns contre les autres.

 Pour finir, après trois mois et demi, j’en suis venu à quitter la Place de la République, à nouveau en touriste, incapable de trouver ma place ; est ce un problème personnel ? Je veux bien le croire mais j’en doute, tant j’ai constaté de dysfonctionnements, et la reproduction entre nous des paradigmes que nous ont inculqués des millénaires de patriarcat capitaliste au profit d’une infime minorité.

Ces dysfonctionnements auxquels à mon avis il est primordial de travailler avant de reproduire les même erreurs et de tomber dans l’oubli, j’en dresse une  liste non exhaustive et toute personnelle, non pas pour critiquer ou m’opposer aux individus, qui pensent faire de leur mieux, mais plutôt pour pointer des phénomènes insidieux qui certes font le jeu de ceux qui veulent tous nous contrecarrer :

Réformisme et révolution

D’abord je déplore l’opposition entre réformisme et révolution qui sont pour moi deux temps et deux espaces à différencier.

Je ne puis du jour au lendemain tout mettre à bas de ce que j’ai et de ce que je suis, et a contrario je me refuse à envisager une profonde révolution humaine des individus qui se contenterait de réformer, d’aménager le présent et permettre à de nouvelles quêtes de pouvoir de remplacer les anciennes.

Il y a pour moi l’extérieur à Nuit Debout, le système, auquel nous ne pouvons échapper et l’intérieur de Nuit Debout qui ne doit pas reproduire ce système dans ses rapports internes, ses fonctionnements : [il faudrait] résister, détourner, voire réformer le présent du système, et en parallèle tout changer entre nous dans l’espace privilégié et protégé de Nuit Debout, pour expérimenter et pratiquer autre chose qui préfigure cette révolution intime et partagée.

L’exclusion

Un second problème est pour moi  l’exclusion de qui que ce soit, sous quelque prétexte archaïque qu’il soit, politique, idéologique ou discriminatoire. Nous ne ferons rien en laissant certains de côté qui prépareraient les guerres et autre conflits à venir. Chacun a le droit de se changer, d’échapper au dictat intellectuel des manipulateurs ; chacun a droit à la rédemption, si je peux me laisser aller encore ouvertement à mon penchant mystique.

Nuit Debout a le devoir de permettre la mise en évidence des manipulations, d’inventer des outils de débat contradictoire qui amène le « public » des citoyens à penser par lui-même afin de se prendre en charge et d’agir avec l’autre (le système du  jury citoyen pourrait en être l’occasion).

On ne peut mettre au coin, exclure de la classe ou mettre un zéro sans rendre inopérante l’Andragogie pourtant nécessaire (pédagogie des adultes comme j’ai appris sur la place).

La compétition, la concurrence

Pour être le sauveur, le trouveur, le leader, on reproduit ici le système en usant des même outils que sont par exemple l’ironie, le déni, l’ostracisation, le jugement péremptoire. On laisse aussi les uns mener seuls leurs propositions en attendant qu’elles échouent, ou on annihile une initiative pour la remplacer par une autre (la sienne), etc. Je suis pour enchâsser, accumuler, multiplier, foisonner, afin de submerger le système d’initiatives.

Son corollaire, et le symptôme de la compétition systémique, est souvent l’indélicatesse, le manque de gestes de sympathie, sans parler du refus de taire ses convictions, sa science, son expérience, avec parfois un aveuglement qui ne permet pas de voir, d’entendre l’autre, et qui amène à interpréter tout ce qu’il dit en fonction de son propre point de vue.

Certes Paris plus que toute autre place est un des hauts lieux de ces dangers, cela s’appelle le parisianisme de la capitale où « tout se fait et se défait ».

NON il ne s’agit pas là d’un travers incontournable de la nature humaine mais d’un travers social qui détourne au profit d’un petit nombre ; l’homme ne peut plus être un loup pour l’homme, ce temps-là est fini, si nous voulons échapper au pire. Nombre d’études comportementales prouvent le contraire de ce qu’on nous a mis dans le crâne pour justifier le pire, comme par exemple la théorie darwinienne.

La prépondérance de leaders et maîtres à penser, voire d’organisateurs

Je ne crois pas seulement qu’il s’agisse là de verticalité, mais l’aptitude de certains, avec la meilleure volonté (individuelle) du monde, à être charismatiques, à répondre clairement, voire à engager des objectifs, démobilise tous les autres. Comment faire profiter des lumières des expériences, des opiniâtretés, des convictions, des connaissances sans éblouir le regard du plus grand nombre ? Encore une fois nous devons permettre à chacun de penser par lui-même, voire de s’apprendre à lui-même à le faire. 

Ces deux derniers points sont aussi cruciaux pour permettre aux doux, aux compréhensifs, aux patients, de ne pas fuir  et de se faire entendre.

Il y a à réfléchir à des moyens pour se mettre au service et non se servir de Nuit Debout, faire exister avec nous et non exister pour nous-mêmes.

La décision

Là aussi on reproduit le système qui veut qu’une décision soit prise par certains au détriment des autres et que la responsabilité n’appartienne qu’à ceux qui l’ont prise.

A l’inverse on ne prend aucune décision commune à Nuit Debout (l’assemblée de coordination s’en garde bien) qui puisse être reprise par tous dans la mise en œuvre commune et le partage de la responsabilité de l’action de cette décision.

« Qui propose fait » est un des dogmes les plus pernicieux de Nuit Debout. Dix personnes proposent de virer les Veilleurs (groupuscule d’inspiration catholique proche de la Manif pour tous) et le font sans prendre en compte les cinquante qui voulaient trouver une alternative.

Là aussi, le numérique ou ses techniques, telle la décision par défaut, ne pourraient-ils pas faire apparaître, émerger des décisions communes ?

Le vocabulaire

Comment ne pas reproduire le système si nous employons ses termes, comment ne pas retomber dans ses travers ? Soyons certains que l’emploi des mots qui déterminent les objets et cachent des sens nous impriment des a priori. La liste est longue qui nous ramène au « partisianisme », à la politique politicarde, à l’administratif, etc. et c’est bien du pain béni pour nous laisser récupérer et salir par les médias : Mouvement, Commissions, vote, assemblée générale (heureusement virée), Accueil …

Inventons un vocabulaire qui perturberait nos repères, engagerait notre imaginaire, forcerait chacun à se déterminer autrement et non par rapport aux repères au moyen desquels le système, les systèmes, les religions et autres institutions administratives du pouvoir, nous conforment à leurs règles.

Bien qu’il soit au cœur de Nuit Debout, il y a un mot que j’ai du mal à ne pas employer et qui pourtant me paraît porter des contradictions et des victimisations insupportables liées au système : c’est celui de « lutte ». Il concentre la notion de combat et de souffrance et est l’héritage de combats politiques qui ne sont pas les miens, où certains ne voient l’existence que dans la lutte.

On va me traiter de bisounours mais pourquoi ne pas chercher plutôt la convergence des réussites, des victoires ? Qu’est ce qui nous a plu dans le film Merci patron ! ? Pas l’exposition de la lutte longue et douloureuse de ce couple, mais sa réussite contre le pouvoir. Le film montre le savoir des experts, mais mis au service de deux ignares, inconnus, misérables, qui deviennent si pertinents, si forts, si indépendants, qu’ils gagnent leur liberté et leur fierté, leur gloire …

C’est ça qui est réjouissant pour nous, et c’est ça qui leur fait peur à EUX (merci MV) et c’est ça que les pouvoirs ne cessent de combattre, de salir, de diviser. Le mot « lutte » lui, les rassure…

Le procès des médias et du média

Si jusque-là, j’ai toujours échappé aux médias sur la place, internes comme externes, je déplore la rupture fondamentale qui néanmoins avait une valeur de prise de conscience de nos contradictions (internes, voir ci-dessus). Nous devons recoller les bouts. Il en va de notre aptitude à nous détourner du système.

On a regretté d’avoir été présenté en « bisounours » et on déplore aujourd’hui de ne l’être plus que comme des casseurs.

Pourtant nous sommes les deux, le Mogwaï câlin et espiègle, joyeux et plein d’espérance pour celui qui le caresse et qui, quand on veut lui faire avaler des couleuvres, se transforme en un Gremlin dévastateur et dangereux pour tous ceux qui voudraient mettre la main sur lui.

Gizmo
Gizmo le gentil Mogwaï métamorphosé en John Rambo dans le film Gremlins de Joe Dante

Commissions structurelles

Elle m’apparaissent plus comme organiques dans le sens où elle sont les organes vitaux du mouvement et leurs fonctions ne devraient pas être assumées par un petit nombre qui aurait à s’occuper seul du pragmatique, du sang comme de la merde. Mis à part une logistique qui doit s’organiser, tous les membres de Nuit Debout devraient y participer un minimum. Des tas d’exemples dans les économies alternatives en ont fait la preuve, ces matières sont le lieu de la pratique commune et de sa mise en œuvre.

L’AG ou prise de parole

Le terme d’agora me satisferait plus s’il déterminait un espace et un temps « pluridisciplinaire » et multiforme. C’est aussi un lieu d’expérimentation du partage, celui de la parole libre et débridée. Pourquoi aurait-elle forcément besoin d’être « modérée », cette parole, pourquoi ne pas aussi la provoquer, l’attiser ?

À l’inverse à d’autres moments, ce pourrait être le lieu d’expérimentation du partage, du dialogue par des jeux sérieux, avec des règles extrêmement strictes, comme dans un jeu de l’oie ou d’échecs, etc.

À d’autres moments encore, le lieu de débat contradictoire où Nuit Debout peut et doit se confronter aux thèses les plus pernicieuses pour les porter au regard de tous et laisser chacun prendre ses distances… tels des jurys populaires.

C’est aussi un outil, une arme sauvage dont nous devrions soutenir la propagation comme moyen subversif d’action lors des confrontations avec les entreprises, les forces de l’ordre, lors des occupations et autres blocages…

L’animation

Pour l’avoir pratiquée, ce n’est pas donner des jeux et du pain pour éviter aux êtres de réfléchir ou pour les DI-vertir, les détourner de la réalité, ou pour attirer les désintéressés de l’engagement : c’est un outil parfois ludique et facile, mais le lieu évident de la participation de tous aux symboles, aux rites, aux fêtes du commun, un espace protégé où se joue et s’expérimente, se pratique la révolution. Spécifiquement à Paris, ville lumière, ville de culture : « Ça c’est Paris », nous avons à faire de la culture un moyen d’agir, de réagir, de partager, un moyen de cordialité, de convivialité et de provocation de la réflexion. Le partage de l’art, de la créativité est un lieu, un temps d’accueil des sensibilités, des émotions, que le système a longtemps cherché à inhiber et qui est pour moi au cœur de l’être humain. La scène, l’animation, l’expression artistique est l’espace protégé de l’expression individuelle et commune, un  lieu où laisser surgir, s’épancher ce qui se traduit trop souvent ailleurs par des actes de violences exacerbés, mortifères….

Il y aura à réfléchir à cette prise en charge, si bien acceptée à Nuit Debout, des troubles de comportement, des vulnérabilité psychologiques, des débordements… qui a été une de nos plus belles réussites, tout à notre honneur, comme l’une de nos plus grandes difficultés. Je n’oublie pas que, grâce à cette inclusion des exclus, grâce a eux à nos côtés, je peux dire avec fierté avec eux : « C’est qui, les exclus ? C’est nous les exclus ! ». Mais peut-on, sans blesser ou nous blesser, jouer les apprentis-sorciers si néanmoins nous avons par-là su échapper au système qui les rejette ?

Pour finir, bien qu’il soient déjà en préfiguration dans diverses initiatives, j’espère l’avènement de trois outils pour m’informer, me former et agir, et j’appelle à leur mise en place par une décision commune pour y travailler ensemble en priorité.

1. Un centre de formation aux nouvelles techniques du collaboratif, du partage, du dialogue, de l’échange et autres prises de conscience, si nécessaires pour  nous changer et pour lequel « Éducation populaire » a manifesté, par son succès, le besoin.

2. Une agence d’information interactive Nuit Debout telle que Gazette Debout y travaille déjà.

3. Un comptoir des actions (des luttes !) qui mette en synergie les actions, les résistances, les victoires comme les batailles de manière stratégique et coordonnée et qui soit à disposition de tous les partenaires, institutions et autre groupes en résistance, sans ségrégation. Qui accueille les militants prêts aux actions, les enregistre et les redistribue, les redirige stratégiquement tant en termes de sécurité qu’en termes de confidentialité et de traçabilité.

Je ne sais à ce jour si je reviendrai à Nuit Debout autrement qu’en suiveur…

S’il s’agit de trouver les moyens, les participants et les leaders d’un nouveau parti, comme les prochaines élections l’annoncent, il n’y a que l’embarras du choix… S’il s’agit de refaire de la politique politicarde, de réchauffer les vieilles recettes, de se relancer dans une bipolarité de la société… très peu pour moi, j’ai déjà donné, je connais mal, mais suffisamment…

Sans chaos, aucune régénération. Mais nous sommes néanmoins là pour organiser le bordel (comme disait Jouvet de la mise en scène), et apprendre à nous réformer pour une révolution profonde de l’être et de l’être ensemble.

Je veux de l’inconnu, m’y confronter, m’y perdre avec l’autre, main dans la main en toute quiétude et confiance joyeuse.

Je veux brouiller les pistes, celles du présent, pour mieux trouver celles de l’avenir. Je veux être guidé par une lumière commune que nous portons en nous et dont nous devons permettre à chacun de laisser s’échapper les rayons et dont les reflets miroitant sur mon visage me réchauffent et font chatoyer les iris à l’entour.

Sinon je me ferai tout à fait à ce qui est, pour en avoir toujours été un acteur, quoique marginal…

Jef

Crédits photos:

  • Gizmo: DR
  • Démocratie place de la République: Alan Tréard

Alan Tréard

Auteur, reporter pour la Gazette debout.


3 réactions sur cet article

  • 10 août 2016 at 18 h 21 min
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    Oui….tout changer……
    retour en arrière inacceptable pour beaucoup…..la mode à fait l’habitude et la soumission volontaire…
    Avant c’était les maîtres de galères qui choisissaient leurs esclaves pour ramer….maintenant c’est l’esclave qui rame dans sa petite barque pour supplier le maître de galère de le faire ramer pour lui…
    Mais oui tout est normal…..pour les endormis.
    Nous sommes le produit de gens qui nous ont élevé d’une manière qu’ils croyaient bonne….nos parents se sont trompés en nous faisant croire que les écoles étaient formidables pour obtenir le diplôme et ainsi démarrer professionnellement pour ensuite « réussir »…….. Ok……. réussir c’est quoi ??
    -être le bon citoyen qui balancera celui qui démarre la tondeuse un dimanche
    -être le champion du matérialisme et posséder plus et mieux que le voisin ou la famille…..
    Bref on connait l’histoire……consomme et sois heureux !
    Nous sommes entourés d’exemples simples qui concernent tout le monde….. chez nous par exemple avez vous déjà vu un référendum pour quelque chose d’actuel et d’important ?
    Démocratie ???? 49.3 !!!!! et ta soeur……..
    Impôts sur le revenu : ou est la case déduction de t.v.a. ?? Ben oui on déclare tous dans nos revenus des sommes déjà parties sous forme de taxes et donc nous n’en avons pas disposé de ces sommes….
    Mais tout va bien,tout est normal………
    On est pas content ben tiens hop une manif !!! Ouaiiiii les manifestants « guidés » dans les endroits prévus par la marée chaussée……..le troupeau de mouton noirs accepte tranquille de se faire mettre la laisse. (au lieu de se diviser d’un coup et faire des groupes qui foutent le bazar partout….).
    Mais tout va bien,tout est normal………
    Pffffffffffffff que dire …….hormis le fond de ma pensée……
    La seule manière pacifiste est un gel de l’économie et pour empêcher les moutons de brouter avec vigueur ben coupons l’herbe……boycottons les urnes !!! Gauche droite centre extrèmes,tous vont dans le sens des financiers de leurs partis respectifs et les financiers eux sont toujours les mêmes hein…
    Je crains que seul un chaos violent ne soit efficace,que tout le monde se retrouve grave dans la merde et là petit à petit on pourra reconstruire autrement.
    La vie devrait être belle (elle l’est mais on ne voit pas…).
    C’est ce système qui est pourri et qui aveugle !
    Quoiqu’il en soit rien ne sert de gueuler autour d’une table de cuisine,le mobilier n’y changera rien, gueuler sur la toile c’est comme faire partie d’un syndicat,c’est juste un défouloir……
    C’est dans la rue que tout ceci finira…..tôt ou tard (vite……)…..

    Je laisse ce lien et regardez bien jusqu’à la fin…….pour ceux qui auraient encore des doutes sur nos « représentants élus »……… Ah bon par qui des cons pareils ont été élus ??? Sais pas moi……..
    Bon courage à tous le changement arrive,le réveil des lapins blancs commence à sonner.

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  • 20 août 2016 at 9 h 33 min
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    Merci pour cet article très intéressant dans lequel je reconnais mes sentiments vis-à-vis de ND alors que je n’y suis venu qu’une poignée de fois.

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  • 2 septembre 2016 at 4 h 48 min
    Permalink

    Merci pour cette réflexion lucide qui m’a beaucoup intéressé!
    On pourrait l’aplliquer, mutatis mutandis, à presque tous les partis et mouvements politiques dans grand nombre de pays!

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